Qui est Kevin Richardson ?

Je m’apprête à vous parler d’un homme extraordinaire… Un « homme-animal », « l’exorciseur des animaux » comme on se plait à le surnommer en Afrique, « l’homme qui murmurait à l’oreille des lions » comme l’appelle d’autres… Je ne sais même pas par ou commencer tant je suis pantoise et sans voix devant un tel comportementaliste animalier…

Il s’agit de Kevin Richardson, Comportementaliste et zoologiste de 37 ans, vivant à Johannesburg en Afrique du Sud et je vais tenter de vous en parler et de vous communiquer ma grande admiration pour lui…
Dès l’enfance, sa passion des animaux s’est imposée !

Kevin Richardson est né en Afrique du Sud et à passé son enfance dans un quartier d’Orange Grove. Il est Sud-Africain mais ces origines sont anglaise. Dès sa plus tendre enfance, il s’est passionné pour les animaux… Tous les animaux !

Dès l’age de trois ans, il avait déjà un élevage de grillon et un crapaud appelé « Paddatjie » (petite grenouille) ! Surnommé affectueusement « l’homme oiseau d’Orange Grove » il a continué à prendre en charge de plus en plus d’animaux… Enfin à 16 ans, il a fait la rencontre d’un homme important pour lui : Stan Schmidt qui lui a permit de commencer des études de zoologie.
Etudes, doutes et évidences !

Il a alors entamé des études de zoologue à l’université. Au bout de deux ans de leçons répétitives sur la biologie marine et les mammifère, il commence à douter. Il pense qu’il ne pourra pas travailler dans ce milieu et qu’il le gardera juste comme une passion. Ainsi il entame de nouvelles étude de physiothérapie et dès l’obtention de son diplôme, commence à exercer dans ce domaine.

Coup de chance, à l’age de 23 ans, il a l’occasion de travailler bénévolement avec 2 oursons de 6 mois à l’ancien « Lions Park ». Les oursons grandissent et le propriétaire du park lui offre un travaille à temps partiel pour s’occuper des animaux du parc. N’ayant pas poursuivi jusqu’à terme ces études de zoologie, Kevin Richarson est donc un zoologue autodidacte.

Très vite, il va développer un lien extraordinaire avec un lion, et devient connu pour être « l’homme qui dort avec un lion » ! Grâce à des années d’observations, il va aller à l’encontre des règles de sécurité jusqu’alors imposé pour dissiper beaucoup de mythes et d’idées reçues sur les lions.

Kevin RichardsonTrès rapidement, il élargit son observation et sa connaissance des comportements sur tout les fauves (hyènes, guépards, léopards, …). Bousculant les règles statiques et les apprentissages scolaires, il s’appuie autant sur l’observation que sur l’intuition pour créer une interaction entre les fauves et lui.

Il dort à côté d’eux (voir entre leurs pattes), se nourrit, nage, joue avec eux… Le tout dans un respect mutuel absolu. Il a réussit à démontrer que les lions et les animaux en général, ont des sentiments, des personnalités et sont des des créatures sociables (du moment qu’on respecte leur mode de vie).

Evidemment, ce n’est pas un conte de fée : le danger est omniprésent, ne serait-ce que dans le poids des animaux qui lui sautent dessus pour un gros câlin musclé (180 kg de muscles qui saute sur lui… quand il n’y a qu’un lion !).

Kevin Richardson est tout à fait conscient du danger et lors d’une interview, il déclare : « Évidemment, on se rend compte du danger quand on travaille avec des animaux de ce calibre, j’ai pesé le pour et j’ai pesé les inconvénients, mais les avantages l’emportent largement sur les inconvénients ».

De la même manière, il met en garde ceux qui voudrait suivre ses traces… « Les gens aiment prendre les choses hors contexte. Les photos et les films ne reflètent pas les années d’observations nécessaires à un tel rapport. Ils ne savent pas la relation que j’ai avec ces lions ni comment j’ai réussi à la mettre en place. »

Bref, cet homme incroyable n’a pas finit de nous surprendre et de faire avancer les mentalités… Une telle compréhension de l’animal est hors du commun… Basé au 3/4 sur son ressenti et son instinct, cet homme a bousculé les savoirs trop théoriques pour mettre en avant le langage du coeur… Chapeau bas…

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